A partir de cet automne, je vous proposerai un maximum de vidéos HD sur mes parties de pêche !
Salut à tous,
Je profite de ce long week end pour vous faire part de la mise en ligne de ma boutique de vente de mouches artificielles.
Après de nombreux mois de réflexion et de travail de recherche, c'est avec beaucoup d'émotions que je viens de finaliser le site internet qui sera la vitrine de cette boutique.
Vous y trouverez une collection de plus de 90 modèles de mouches et tout une gamme d'hameçons pour le montage d'artificielles. Évidemment avec le temps, la collection évoluera pour s'accorder au mieux aux attentes des pêcheurs à la mouche.
J'espère que les modèles vous plairont !!
Découvrez aussi la page facebook de MASTERFLIES pour vous tenir au courant de toutes les nouveautés !
Evidemment ce blog ne s'arrête pas et je continuerai à vous raconter ici-même mes parties de pêche.
Mathieu ROMAIN
Un mois vient de passer depuis notre retour et les idées ont eu le temps de décanter. Je me lance donc un petit compte rendu de notre séjour dans les balkans.
Après les deux jours en Slovénie, nous avons poursuivi notre route vers le Sud Est en direction de la Bosnie. Vous comprendez que je ne divulguerai aucune autre information concernant les rivières et les lieux, étant donné que c'est un spot où je compte bien retourné rapidement et souvent, pour en profiter un max !
Nous arrivons donc au bord de l'eau :
Le paysage change par rapport à la Slovénie, mais bien que différentes, les rivières sont mangifiques. On s'imaginerait presque au bord de la Loue.
Il fait tellement chaud dans ce coin de l'Europe, que la première chose à faire en arrivant, c'est de se foutre à l'eau !
Ca gèle, elle fait 11°C !!!!!!!!!
On retourne quelques cailloux et on se rend vite compte de la richesse de l'entomofaune locale. Du rarement vu en France tant au niveau diversité que densité.
Il est temps de passer aux choses sérieuses. On se débrouille pour trouver des cartes de pêche et un gîte. L'habitude aidant, c'est chose rapidement faite dans ce pays de pêcheurs.
Les tarifs à la journée sont plus honéreux qu'en France, mais par rapport à la Slovénie que l'on vient de traverser, c'est cadeau !
Très franchement, les premières heures de pêche ne sont pas glorieuses. Il fait 37°C et aucun nuage ne vient se placer entre le soleil et l'eau. Autant dire que les poissons sont planqués. On a bien failli perdre espoir car c'est vraiment dur d'arriver sur une rivière que l'on ne connait pas et de ne rien voir du tout à part quelques ombrets fuyants.
"Si on voit rien avant ce soir, on se barre dans une autre région !" C'était clair pour nous, mais on a bien fait de patienter un peu.
Vers 18H, tout change dans ces coins là. La rivière s'assombrie, les premières éclosions surviennent et... les yeux du pêcheur ne peuvent s'empecher de trembler.
Ce qui semblait un désert halieutique s'éveille et se transforme en une chose que seuls nos ancetres devaient connaitre. L'éclosion démarre et il faut fermer la bouche pour éviter d'avaler les perlidés jaunes qui volent maintenant en masse au dessus de l'eau. Pourtant, rien ne gobe.
A la lisière des nassis, ces concrétions calcaires qui ponctuent la rivière, apparaissent alors des ombres. Un, puis un autre, et encore... L'un d'eux donne le coup d'envoi et ce que nous n'avions pu que rèver se réalise enfin. Ebulition.
C'est une chose difficile à expliquer que le sentiment que l'on ressent en prenant une trentaine d'ombres de plus de 40cm chacun en une petite heure de pêche... sans bouger d'un centimètre. La crampe vient parfois vous forcer à bouger quelque peu le pied, juste un peu, pour détendre les muscles qui baignent dans cette eau froide.
Puis la nuit tombe sans que tout s'arrete, mais il est 23H et dans ces lieux reculés, seule la Lune permet encore d'éclairer vos pas pour le retour. Il faut alors rentrer... c'était magnique.
Certainement l'un de mes plus beaux souvenirs de pêche de ces 15 dernières années.
Ce qui est vraiment génial, c'est de pêcher une rivière vierge de toute agression. Pas de barrage, pas de pollution, pas de ça. Que de l'eau et de la vie. La pêche ultime.
Le lendemain, c'est gonflés à bloc que l'on démarre sur une autre rivière.
Le matin est ensoleillé mais dès 10H le temps se couvre. Les nuage arrivent... mais qu'est ce que c'est ce mur gris qui avance vers nous?
Ca :
Il pleut si fort que le doute s'installe, va t'on pouvoir pêcher aujourd'hui?
Pas gagné en tout cas...
Vers midi tout s'arrange, et comme souvent quand le temps change de cette manière, les poissons dégustent !
C'est la fête sur la rivière :
Prendre des dizaines d'ombres en sèche dans la brume, c'est vraiment sympa !
L'ambiance est vraiment top dans cette brume !
Pêcher les ombres c'est sympa, mais on est pas seulement venu pour ça. On se décide donc à laisser tomber ces messieurs pour aller chercher quelques truites en bordure.
Et d'une
Et de deux
Et de trois
C'est bon la sèche à vue !
La soirée finira comme celle de la veille. Dans l'émerveillement et la magie !
Les jours suivants ont été tout aussi excellents, avec quelques variations à cause du temps et de la chaleur, mais on s'est vraiment amusés.
Les après midi quand à elles étaient plutôt dédiées à la baignade ou la sieste. De toute façon on ne voyait rien de rien.
Et franchement, les galets c'est bon pour le dos nan?
Encore quelques clichés pour le rève
Les paysages sont délirants, prairies, vergers, forets immenses
A bientôt belles rivières...
Dans notre désir insatiable de découvrir de nouvelles rivières, de nouveaux poissons et des horizons pour nos parties de pêche futures, Jérome et moi sommes repartis pour 10 jours de découverte, aux delà des limites de l'UE.
Avant le grand saut en dehors des frontières de l'Union, nous fractionnons notre séjour par une halte en Slovénie.
Je m'étais toujours promis de ne jamais y mettre les pieds, jamais disais-je, jamais dans ce pays où affluent tous les moucheurs européens et où les déversements de poissons s'organisent au rythme des réservations de chambre d'hotel. Mais Jérome qui s'y était rendu l'an passé, m'avait laissé miroiter la possibilité de traquer de grosses truites marmorata à vue. Et que dire de la Soca, qu'il m'avait vendu comme l'une des plus belles rivières du monde. Alors soit, pourquoi pas... il ne faut pas mourir idiot.
Nous arrivons donc à Tolmin dans la soirée du premier vendredi du juillet.
L'hotel est sympa et les cartes de pêche rapidement achetées pour le lendemain... avant la nuit, nous ne raterons pas l'occasion de fleurter pour quelques instants avec ces rivières que nous pêcherons le lendemain.
La nuit passe et le réveil sonne de bon matin. Les semelles en néoprenne palpent d'ores et déja la plante de nos pieds et les brindilles se brisent sous les pas qui nous conduisent à la rivière. La Soca s'offre à nous.
La rivière est effectivement magnifique mais le rève sauvage est assombri par les inombrables arcs en ciel qui se jetent sur toutes les nymphes qui passent.
A pas de Sioux, nous approchons tout de même quelques supposées marmorata mais la pêche est délicate sur ces poissons sauvages, d'autant que les arcs qui zig zag sans arrêt dans les courants et sur les bordures, accentuent le dérangement et l'exitation des marbrées.
Finalement, après avoir piqué quelques arcs en ciel en bordure (la confusion est facile à 6H du mat!!), c'est un premier poisson sauvage qui dévore ma nymphe.
Un ombre slovène, magnifique poisson aux reflets très claires et nageoires jaunes !
Les arcs en ciel sont vraiment nombreuses et au milieu de ces intrus il n'est pas évident de déceller les marmo. Le soleil frappe de plus en plus fort et condamne nos espoirs de tomber sur un gros poisson marbré en bordure.
Mais la prise arrive, pas monstrueuse, mais respectable (un bon 50). Jérome nous pique une truite magnifique dont la beauté des marbrures n'aura d'égale que l'originalité de ses zebrures.
Au cours de la journée, nous ferons encore quelques magnifiques ombres et de très nombreuses arcs en ciel (surtout l'après midi, pour passer le temps avant le coup du soir! C'est vraiment étonnant de voir que n'importe quel modèle de nymphe les fait mordre !).
Des poissons vraiment magnifiques !
Nous avons tenté, durant l'après midi caniculaire, deux autres cours d'eau que sont la Trebusica et l'Idrijca. Les conditions étaient délicates et nous n'y avons croisé que des arcs en ciel.
La Soca :
La Trebusica :
L'Idrijca
Pour terminer cette journée sur un beau coup du soir, nous optons pour une bordure qui semblait prometeuse durant la journée. Nous nous installons et profitons des derniers rayons de soleil pour arranger un peu nos bas de ligne.
Très peu de mouches sur l'eau, mais pas mal de gobages et surtout de beaux poissons en poste!
Jérome triomphera mieux que moi sur les ombres de la Soca, mais je me vengerai sur les marmo en toute fin de pêche :
Pour conclure, les rivières sont magnifiques, surtout la Soca. Les poissons sont à 95% issus de pisciculture mais quelques ombres et marmorata restent intéressant à traquer.
Il ne faut pas se tromper en allant en Slovénie. Les eaux ne sont pas exemptes de pollution (allez voir les petits affluents et fossés) et les poissons sont loin d'être sauvages (j'ai du me mordre la langue quand un français m'a dit que les arcs se reproduisent naturellement en Slovénie et qu'elles sont pour la plupart sauvage ! Les mythes ont la vie dure...). D'ailleurs, certains cours d'eau sont si pauvres qu'il est difficile de croire qu'une importante population piscicole puisse s'y développer naturellement.
La Soca est défoncée morphologiquement dès Brod na soci. Mais rien que pour ce qu'elle est en amont, ça vaut la peine de voir ça.
J'y retournerai sans doute, mais pas pour la pêche.
Vendredi dernier, départ vers le Vieux Rhin pour espérer toucher l'un des mythiques poissons qui hantent les eaux du fleuve. A chaque fois qu'on arrive sur les lieux, la question de savoir "où sont les poissons?" résonne dans ma tête. En des lieux d'immensité comme celui-ci, il est toujours difficile de tomber au bon endroit et au bon moment... Même en y allant souvent, je dois bien avouer que je ne connais pas encore un millième des spots de cette étendue d'eau. Et les capots sont trop fréquents !
Et cette vérité s'est encore confirmée cette semaine, car le débit réservé du Vieux Rhin est enfin passé au dessus de 100m3/s (contre une vingtaine avant). Le "petit" Rhin que je connaissais n'existe plus, il est aujourd'hui un géant de radiers, de fosses et de courants trop puissants pour que du haut de mes 1m90, je ne puisse y entrer sans risquer ma vie.
Ma canne à mouche à deux mains, la 12" soie de 8 qui me permettait de propulser des streamers sur les "hot spots", semble dérisoire aujourd'hui tant le Rhin est devenu large et profond.. Il va falloir réapprendre à le pêcher.
Et le soleil ne nous a laissé aucun répit, trop chaud, trop brulant, les poissons sont restés collés au fond et à l'abris des courants puissants. Nous avons donc du pêcher différemment cette fois-ci.
J'ai troqué la canne mouche pour ma canne à leurre et direction les "fosses" qui se créent en aval des épis (qui sont aujourd'hui pour la plupart immergés !).
Après quelques spots balayés sans résultat, c'est la première attaque. Les coups de tête me laissent imaginer le poisson de mes rêves, serait-ce une énorme truite qui serait venue chasser dans ce calme? Si c'est le cas, elle doit dépasser les 80cm.. la canne est à la limite de la rupture, le 30 centième hurle de tout son sifflet... Le poisson se décroche sans que je ne puisse le voir...dégouté !
Mais quelque chose me fait douter immédiatement... le leurre est plein de mucus, le leeder en fluoro aussi... ce n'était pas une truite, ça c'est sûr !
Stephane, qui m'accompagnait pour la première fois sur le fleuve, arrive juste après. En lui racontant le décrochage, je refais une dérive sans espoir particulier dans ce calme... C'est à nouveau la touche !
Le combat est hyper violent et dure quelques minutes. Je ne connais pas ces coups de tête, ni ces long rush au ras du fond... à bien y réfléchir, ça ne peut être que ça ! Un silure, j'en suis quasiment sur maintenant mais j'attends ce premier instant où il montera du fond pour confirmer mes doutes. Le voilà qui arrive, après un combat qui restera gravé pour longtemps.
C'est loin d'être un monstre, mais c'est mon premier et, sur le Vieux Rhin... ça compte double !
Salut à tous,
Je vends mon ancienne canne DIAMONDBACK VSR DGS800 Graphite 8'6 soie de 5 (2 brins) car j'ai maintenant la même mais en 9pieds !
La canne n'est plus toute jeune (3/4 ans) mais est en parfait état.
Il y a deux ans, j'avais cassé le scion et j'avais fait marcher la garantie (à vie) de la canne : le nouveau scion est donc agé de 2 ans !!
La canne est d'action mi rapide, mi-douce, un bon compromis entre une canne rapide et une parabolique. Elle m'a permis de prendre quelques jolies truites en sèche et nymphe à vue.
Elle est en excellent état (pas de choc, pas d'abrasion, la poignée en liège est un peu assombrie mais pas d'écaillures, finitions des anneaux toujours parfaites).
Je la vends 100 Euros + frais de port.
Avis aux intéressés !! :)
A+
Mathieu
PS : je mettrai quelques photos de la canne dans les prochains temps.
L'un des avantages de pêcher en Alsace !
En ces temps de sècheresse, j'ai délaissé mes rivières salmonicoles qui deviennent vraiment tristes à voir tellement l'eau fait défaut en Alsace.
Heureusement, les cours d'eau de plaine et les carnassiers qu'ils abritent se maintiennent un peu mieux face à l'augmentation de la température de l'eau. C'est donc là que je pêche en ce moment.
On s'était récemment promis avec Ludo (http://storiks.canalblog.com/) de faire un tour ensemble en canal pour traquer aspes et brochets. Le rendez vous est donc pris et on se retrouve au bord de l'eau pour une après midi pleine d'espoir!
Rapidement, Ludo repère un gros chevesne qui trace lentement sa route en surface... Il attaque le fish avec une créature (leurre souple), parfaitement lancée dans son champs de vision... gobage et il est pendu!
Le chevesne est maitrisé pour la photo :
Après cette première prise qui n'annonçait que du bon, l'après midi s'écoule dans un calme plat niveau activité des carnassiers... Seul un aspe viendra refuser mon leurre de surface...
On quite les lieux pour se rendre sur un spot bien connu qui grouille habituellement de chevesnes. Il sont bien là mais pas très enclins à morde...
Puis on termine sur un spot à Ludo, magnifique courant dans lequel ça sent bien fort l'aspe et le sandre !
Sur nos trois premiers lancés, on rate trois aspes en surface. L'un d'eux m'ouvrira les triples pour s'enfuir... faut vraiment que je déserre mon frein !
Puis c'est à nouveau Ludovic qui pique un poisson en surface, joli combat pour ramener un bel aspe se faire photographier :
Pas le temps de prendre une meilleure photo, cet aspe était vraiment trop pressé de repartir.
Le soleil se couche presque et je commence à désespérer de rater tous mes poissons, du coup je change de technique pour me mettre à grater les cailloux au leurre souple... après quelques lancés, c'est la touche ! Le deuxième sandre de ma carrière de pêcheur !
Aux anges, je continue à gratter le fond quand je m'accroche, certainement à une pierre qui ne veut plus lacher mon leurre.... je lutte pendant une bonne minute à essayer de m'en défaire... D'un seul coup le leurre se décroche du fond, je le sent remonter vers la surface et BAM ! Bonne grosse touche. C'est assez fou, le sandre devait être collé derrière le leurre alors qu'il était encore accroché au fond et n'attendait qu'une chose : qu'il bouge pour le croquer.
Il est un peu plus petit que le premier :
Le soleil se couche enfin sur les eaux alsaciennes. Une bien bonne après midi de pêche, malgré des poissons très peu actifs. C'est un peu ça en ce moment dans la région, l'activité ne dure que quelques instants chaques jours et il faut y être à ce moment là.
Demain je tente une descente de l'Ill en spey casting !
Rien de tel que la pêche à vue pour les brochets !
Celui-ci était posté dans les denses branchages d'un arbre mort et immergé... le meilleur moyen de l'en sortir était de lui proposer un gros plumeau foncé.
Journée extremment difficile au plan d'eau de Plobsheim, à l'occasion d'une opération d'animation menée par la Fédé.
Nous avons proposés aux pêcheurs (des pros comme des débutants), une découverte de la pêche des carnassiers en bateau. Pour ma part, j'ai tenté d'initier quelques pêcheurs à la pratique de la pêche du brochet à la mouche en barque.
Dur dur pour cette journée, car le soleil et l'absence de vent ont eu raison des brochets, qui n'ont pas vraiment daignés manger. Quelques poissons par-ci par là, mais rien d'énorme.
Pour ma part le seul poisson de la journée (pris au leurre souple), un pike de 75
Mais la saison ne fait que commencer !
